Commissariat: Isabel Claus, ingénieure-paysagiste
Equipe de conception graphique : Alexis Bertrand, scénographe, Prototype, graphistes, A et Cetera, producteur, spArt, maîtrise d’œuvre technique et réalisation
Trois oeuvres de l’artiste Tania Mouraud, exposées en grand format, intègrent la narration de l’exposition
2015 – 20 : Itinérance en France et en Suisse (Lyon – Archipel, Grenoble – La Plateforme, Montpellier – Maison de l’Environnement, Genève – Hepia, Senoz, Angers – Caue, Nantes – Caue, Angoulême – Caue, A nnecy – Caue)
Depuis quinze ans, quels nouveaux paysages fabriquons-nous ? Comment changent-ils ? A quelles demandes répondent-ils ?
Collectées en France comme en Europe, les 3 thématiques et images choisies sont le signe d’une mutation ou d’une inflexion de nos paysages, ou encore la simple continuité du passé.
Oeuvres de Tania Mouraud
Trois oeuvres photographiques de la série « Borderland » de l’artiste Tania Mouraud, intègrent la narration de cette exposition. Elles saisissent le reflet de paysages de campagne, vus sur une balle de foin plastifiée. Les oeuvres semblent nous demander : « comment regardons-nous aujourd’hui le paysage ? » Quelle en est notre représentation, entre une image de nature idéalisée et la réalité économique de sa fab rication, entre peinture et photographie ?
Paysages de lisières de villes
L’exposition révèle dans un premier temps comment nous nous ressaisissons des paysages de lisières de villes restés longtemps les arrières impensés de nos villes. Ces territo ires foisonnent d’innovations des plus hybrides, où le corps commence à s’engager et défricher de nouvelles poésies contemporaines.
Paysages de vestiges
Puis elle montre ce que nous avons construit comme paysages de vestiges, bâtis ou non, depuis ces quinze dernières années et de quel devenir présage tout paysage dont la vocation économique est unique et spécialisée.
Paysages de la transition énergétique
Enfin, un court film interroge les paysages de la transition énergétique. Tandis qu’il nous donne à voir des sites actuels de production d’énergies renouvelables, une présence humaine en continu décale notre vision habituelle de ces lieux.